Voyager, c'est voir

Le monument

Malgré de nombreuses transformations subies au cours des siècles, il se dégage de cet édifice en arkose une impression d'équilibre et d'unité qui ne laisse pas le visiteur indifférent.

Ce qui accroche d'abord le regard, ce sont la façade, directement inspirée de celle de la cathédrale du Puy-en-Velay, qui marie le trachyte bleu de Monac à la pierre blonde d'Auteyrac, et le clocher, tous deux rajoutés au XIXe siècle.

Mystérieusement attirés, les plus curieux grimperont jusqu'à l'église par la Costa Gelada, petite rue empierrée à la façon des calades provençales, tandis que d'autres emprunteront l'escalier boiteux ou feront le détour par la Montée de l'Eglise.

Entrés par la porte Ouest traditionnellement réservée aux gens du peuple et située au-dessus d'une fausse crypte datant également du XIXe siècle, les visiteurs seront d'emblée charmés par les justes proportions que l'édifice à conservé malgré l'ajout d'une travée (XIXe siècle) et une nef couverte au XVIIe siècle d'une voûte gothique sur croisée d'ogives. Le regard sera inévitablement attiré par le chœur protégé par une voûte en berceau plein cintre et dont le carré du transept est coiffé d'une belle coupole sur trompes. 

Les chapiteaux romans

Les visiteurs laisseront errer leur regard sur la sculpture des chapiteaux de la nef, pommes de pin, têtes de personnages, feuillages... et sur les huit chapiteaux du chœur qui présente un ensemble remarquable : griffons ailés, sirènes bifides, basilics, aigle triomphant...

Le bénitier

L'entrée du chœur est marquée par un bénitier qui semble dater de l'époque carolingienne (VIIIe siècle). Découvert enterré dans le jardin attenant à la cure actuelle, les raisons de sa dissimulation restent un mystère...